Tuesday, March 29, 2016
Participatory 3D Modelling in Mapanas, Northern Samar, Philippines
Barangays Barangays Sta. Potenciana and Burgos in Northern Samar, Philippines constructed their Participatory 3D Models (P3DMs) with the help of friends from Citizen Disaster Response Centre (CDRC) Bobon, the Philippine Geographical Society and UNICEF Philippines.
Participatory 3D Modelling in Bobon, Northern Samar, Philippines
Barangays Dancalan, Sta. Clara and Arellano in Northern Samar, Philippines constructed their Participatory 3D Models (P3DMs) with the help of friends from Citizen Disaster Response Centre (CDRC) Bobon, the Philippine Geographical Society and UNICEF Philippines.
Friday, March 25, 2016
Participatory 3D Mapping for Disaster Risk Reduction in the Philippines
Four towns including Labnig and Dalnac in the municipality of Paracale and San Felipe and Taba-taba in the municipality of Basud all had the chance to collectively construct their own 3D Maps that highlight the disaster histories, vulnerabilities and capacities of each town.
Video by Erwin Tolentino
Thursday, March 24, 2016
Être sur une carte veut dire exister : l'expérience des Saramaca
Les communautés Saramaca du Suriname cherchent la reconnaissance de leur savoir traditionnel par le gouvernement
Le 23 février 2016, 18 représentants de la communauté Saramaca issus des régions de Brownsweg et du cours supérieur du fleuve Suriname ont rencontré des décideurs politiques et des acteurs concernés à Paramaribo, la capitale du Suriname. La rencontre a été organisée par les peuples Saramaka afin de partager les résultats d’un processus de deux ans qui a mené à la visualisation et la documentation de leurs connaissances traditionnelles d’une vaste région.
Les cartes ainsi que les séries de données connexes furent produites en langue Saramaca, en anglais et en néerlandais lors de trois exercices de modélisation participative en trois dimensions (MP3D) organisés en 2014 et 2015. Les exercices impliquèrent 220 habitants, y compris des femmes, des jeunes et des personnes âgées. Un film documentaire sur le processus fut publié en 2015 en langue Saramaca, en anglais et en français.
Lors de la réunion, les leaders Saramaca ont souligné l'unicité des données que les communautés impliquées sont parvenues à rassembler, à géo-référencer et à visualiser en utilisant des technologies sophistiquées comme les systèmes d'information géographique (SIG). En bénéficiant du soutien de l'extérieur, les détenteurs de savoir ont été à même de partager leurs cartes mentales et leurs souvenirs, des apports fondamentaux pour peupler les modèles en 3D vierges.
Les représentants Saramaca ont attiré l'attention sur la pertinence et la précision des données, ainsi que leur accessibilité à de tierces parties à condition d'obtenir le consentement préalable à leur utilisation. « Nous avons créé cette carte pour qu'elle soit utilisée. Nous voulons que d'autres personnes l'utilisent. La seule chose que nous demandons c'est que les données ne soient pas utilisées sans nous impliquer », soulignait l'un des représentants de la communauté.
Les délégués Saramaca ont encouragé l'utilisation des données à des fins de planification spatiale et ont lancé un appel au gouvernement et aux investisseurs du secteur privé pour que ces derniers reconnaissent les Saramaca en tant que parties prenantes principales et, par conséquent, pour qu'ils les impliquent au maximum dans la planification des exploitations forestières et dans la gestion des zones protégées et des concessions aurifères situées dans le territoire Saramaca traditionnel.
Ils ont également préconisé la reproduction de processus de MP3D dans le reste du territoire Saramaca de façon à générer une carte complète des terres Saramaca traditionnelles. Pour ce faire, ils ont exhorté le gouvernement, les organisations de développement, le secteur privé et les ONG présentes à la réunion à lever les fonds nécessaires.
L'événement était organisé par Tropenbos International Suriname, WWF Guyanas et l'Association des autorités Saramaca. Outre Tropenbos International Suriname, les sponsors du projet comprenaient le Programme de microfinancements du Fonds pour l'environnement mondial (UNDP GEF-SGP) et le CTA. Les contributions de ces organisations ont été dûment reconnues. Les participants ont notamment décrit ces contributions comme du terreau fertile pour l'autonomisation de la communauté à travers la MP3D, un processus très novateur selon eux. Les participants ont également signalé que le processus de MP3D a inspiré d'autres communautés qui sont à présent en train de demander le soutien nécessaire à la mise en œuvre de processus de MP3D dans leurs territoires.
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Suivez @PPGIS sur Twitter ou avec le hashtag #P3DM
Visitez le site web du CTA sur les Systèmes d'information géographique participatifs (SIGP).
Inscrivez-vous au groupe de discussion en ligne sur DGroups (francophone).
Le 23 février 2016, 18 représentants de la communauté Saramaca issus des régions de Brownsweg et du cours supérieur du fleuve Suriname ont rencontré des décideurs politiques et des acteurs concernés à Paramaribo, la capitale du Suriname. La rencontre a été organisée par les peuples Saramaka afin de partager les résultats d’un processus de deux ans qui a mené à la visualisation et la documentation de leurs connaissances traditionnelles d’une vaste région.
Les cartes ainsi que les séries de données connexes furent produites en langue Saramaca, en anglais et en néerlandais lors de trois exercices de modélisation participative en trois dimensions (MP3D) organisés en 2014 et 2015. Les exercices impliquèrent 220 habitants, y compris des femmes, des jeunes et des personnes âgées. Un film documentaire sur le processus fut publié en 2015 en langue Saramaca, en anglais et en français.
Lors de la réunion, les leaders Saramaca ont souligné l'unicité des données que les communautés impliquées sont parvenues à rassembler, à géo-référencer et à visualiser en utilisant des technologies sophistiquées comme les systèmes d'information géographique (SIG). En bénéficiant du soutien de l'extérieur, les détenteurs de savoir ont été à même de partager leurs cartes mentales et leurs souvenirs, des apports fondamentaux pour peupler les modèles en 3D vierges.
Les représentants Saramaca ont attiré l'attention sur la pertinence et la précision des données, ainsi que leur accessibilité à de tierces parties à condition d'obtenir le consentement préalable à leur utilisation. « Nous avons créé cette carte pour qu'elle soit utilisée. Nous voulons que d'autres personnes l'utilisent. La seule chose que nous demandons c'est que les données ne soient pas utilisées sans nous impliquer », soulignait l'un des représentants de la communauté.
Les délégués Saramaca ont encouragé l'utilisation des données à des fins de planification spatiale et ont lancé un appel au gouvernement et aux investisseurs du secteur privé pour que ces derniers reconnaissent les Saramaca en tant que parties prenantes principales et, par conséquent, pour qu'ils les impliquent au maximum dans la planification des exploitations forestières et dans la gestion des zones protégées et des concessions aurifères situées dans le territoire Saramaca traditionnel.
Ils ont également préconisé la reproduction de processus de MP3D dans le reste du territoire Saramaca de façon à générer une carte complète des terres Saramaca traditionnelles. Pour ce faire, ils ont exhorté le gouvernement, les organisations de développement, le secteur privé et les ONG présentes à la réunion à lever les fonds nécessaires.
L'événement était organisé par Tropenbos International Suriname, WWF Guyanas et l'Association des autorités Saramaca. Outre Tropenbos International Suriname, les sponsors du projet comprenaient le Programme de microfinancements du Fonds pour l'environnement mondial (UNDP GEF-SGP) et le CTA. Les contributions de ces organisations ont été dûment reconnues. Les participants ont notamment décrit ces contributions comme du terreau fertile pour l'autonomisation de la communauté à travers la MP3D, un processus très novateur selon eux. Les participants ont également signalé que le processus de MP3D a inspiré d'autres communautés qui sont à présent en train de demander le soutien nécessaire à la mise en œuvre de processus de MP3D dans leurs territoires.
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Being on a map means to exist: the Saramaccan experience
Saramaccan communities in Suriname seek government’s recognition of their traditional knowledge
On 23 February 2016, 18 Saramaccan community representatives from the Brownsweg and Upper Suriname River areas met in the capital city, Paramaribo, with key stakeholders and policymakers. The meeting was organised by the Saramaccan Peoples to share the results of a two-year process which led to the visualisation and documentation of their traditional environmental knowledge over a vast area.
The maps and various data sets were produced in Saramaccan, English, and Dutch languages as a result of three Participatory 3D modelling (P3DM) exercises that took place in 2014 and 2015, involving 220 residents, including women, youth and the elderly. A film documentary about the process was released in 2015 in Saramaccan, English, and French.
Saramaccan leaders highlighted the uniqueness of the data the communities were able to collate, geo-reference and visualise using highly sophisticated technology, including Geographic Information Systems (GIS). Benefitting from external technical support, knowledge-holders were able to share their mental maps and memories which were used to populate blank 3D models.
The Saramaccan representatives drew attention to the relevance and accuracy of the data, and its accessibility to third parties, provided free prior informed consent for their use was given. "We made the map for it to be used. We want other people to make use of it. We only ask that the data is not used without involving us, the Saramaccan Peoples," concluded a community representative.
The Saramaccan delegates welcomed the use of the data for spatial planning purposes and called on the government and private investors to recognise them as key stakeholders and fully involve them when planning logging activities, protected area management and gold mining concessions within traditional Saramaccan lands.
They urged for the replication of P3DM processes in the rest of the Saramaccan territory so that a complete map of traditional Saramacca lands could be generated. To achieve this, they called on the government, development organisations, private sector, and NGOs present at the meeting to raise the necessary funds.
The event was hosted by Tropenbos International Suriname, WWF Guyanas and the Association of Saamaka Authorities.
In addition to Tropenbos International Suriname, project sponsors included the UNDP-GEF Small Grant Programme and CTA. Contributions by both organisations were duly acknowledged, with participants stating that their valuable contribution established a 'fertile ground' for community empowerment via P3DM which they considered to be a very innovative process. Participants also acknowledged that the P3DM process had inspired other communities who were now requesting support to deploy the P3DM process in their areas.
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On 23 February 2016, 18 Saramaccan community representatives from the Brownsweg and Upper Suriname River areas met in the capital city, Paramaribo, with key stakeholders and policymakers. The meeting was organised by the Saramaccan Peoples to share the results of a two-year process which led to the visualisation and documentation of their traditional environmental knowledge over a vast area.
The maps and various data sets were produced in Saramaccan, English, and Dutch languages as a result of three Participatory 3D modelling (P3DM) exercises that took place in 2014 and 2015, involving 220 residents, including women, youth and the elderly. A film documentary about the process was released in 2015 in Saramaccan, English, and French.
Saramaccan leaders highlighted the uniqueness of the data the communities were able to collate, geo-reference and visualise using highly sophisticated technology, including Geographic Information Systems (GIS). Benefitting from external technical support, knowledge-holders were able to share their mental maps and memories which were used to populate blank 3D models.
The Saramaccan representatives drew attention to the relevance and accuracy of the data, and its accessibility to third parties, provided free prior informed consent for their use was given. "We made the map for it to be used. We want other people to make use of it. We only ask that the data is not used without involving us, the Saramaccan Peoples," concluded a community representative.
The Saramaccan delegates welcomed the use of the data for spatial planning purposes and called on the government and private investors to recognise them as key stakeholders and fully involve them when planning logging activities, protected area management and gold mining concessions within traditional Saramaccan lands.
They urged for the replication of P3DM processes in the rest of the Saramaccan territory so that a complete map of traditional Saramacca lands could be generated. To achieve this, they called on the government, development organisations, private sector, and NGOs present at the meeting to raise the necessary funds.
The event was hosted by Tropenbos International Suriname, WWF Guyanas and the Association of Saamaka Authorities.
In addition to Tropenbos International Suriname, project sponsors included the UNDP-GEF Small Grant Programme and CTA. Contributions by both organisations were duly acknowledged, with participants stating that their valuable contribution established a 'fertile ground' for community empowerment via P3DM which they considered to be a very innovative process. Participants also acknowledged that the P3DM process had inspired other communities who were now requesting support to deploy the P3DM process in their areas.
Related blogposts:
- Saramakan’s forests: watercourses at the core of a Participatory 3D Modelling exercise along the Upper Suriname River (10 September 2014)
- Les forêts des Saramaca : les cours d'eau au coeur d'un exercice de modélisation participative en trois dimensions le long du Haut Suriname (10 September 2014)
- Saamaka peoples upscale the use Participatory 3 Dimensional Modelling along the Upper Suriname River (08 August 2015)
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Wednesday, March 09, 2016
River partners: Managing environment and disaster risk in the Democratic Republic of the Congo
River partners: Managing environment and disaster risk in the Democratic Republic of the Congo is a video report on the disaster risk reduction project being implemented by the United Nations Environment Program, the Government of DRC and local communities, with the support of the European Union.
Flooding and soil erosion are major hazards that threaten the Lukaya River basin in the Democratic Republic of the Congo. Located in the outskirts of Kinshasa, this basin is an important source of water supply for the capital. This pilot project will demonstrate how ecosystem-based disaster risk reduction (eco-DRR) can be integrated into c devel
opment planning. Upstream and downstream river users are brought together to tackle disaster risk and development planning in a more integrated manner. Participatory 3D Modelling (P3DM) is used in the process.
Partenaires de la Rivière: Gestion de l'environnement et des risques de catastrophes en République Démocratique du Congo est une vidéo sur le projet de réduction de risques de catastrophes mis en oeuvre par le Programme de Nations Unies pour l'Environnement, le Gouvernement de la RDC et les communautés locales, avec le soutien de l'Union Européenne.
Les inondations et l'érosion du sol sont des aléas majeurs qui menacent le bassin de la rivière Lukaya en République Démocratique du Congo. Situé en périphérie de Kinshasa, le bassin est une source importante d'approvisionnement en eau pour la capitale. Ce projet pilote démontrera comment la réduction de risque de catastrophes à base d'écosystèmes (RRC-éco) peut être intégrée à la planification du développement de bassins-versants. Les usagers de la rivière en amont et en aval sont réunis pour aborder ensemble les problèmes de risque de catastrophes et de planification du développement, d'une manière plus intégrée. La cartographie participative en trois dimensions (MP3D) a été utilisée dans le processus.
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