Le Paysan, Le Décideur, Le Chercheur Et La Cartographie Participative En Trois Dimensions
Dans les nombreuses gares routières de Ndjaména, la capitale du Tchad, chaque voyageur, venu de l’intérieur du pays avec son balluchon de soucis, sait où trouver une oreille attentive. Les pas de Aladji Ibrahim le conduisent chez Hindou Oumarou Ibrahim, la coordonnatrice d’AFPAT, une organisation de défense des droits des éleveurs peul bororos. Ainsi commence une histoire d’hommes, d’animaux, d’espace et de droits humains avec au centre un étrange personnage : une maquette en trois dimensions. Cet outil, trônant dans un local administratif à Baïbokoum, à près de 600 km de Ndjaména, se révèle un moyen inattendu pour favoriser le dialogue entre paysans, autorités locales, hommes de science et pouvoirs publics nationaux, tous préoccupés par le changement climatique, la diminution des conflits agriculteurs éleveurs, l’aménagement du territoire, la promotion des droits humains…
Dialogue à trois sur le changement climatique.
Ce documentaire boucle une trilogie de films, réalisés en trois temps.
Novembre 2011 : IPACC et AFPAT co organisent, avec le soutien du Centre de coopération technique et agricole, le CTA, un atelier sur le pastoralisme, la connaissance traditionnelle, la météorologie et l’élaboration de politiques d’adaptation au changement climatique. La gouvernance climatique est au cœur des débats, avec autour de la table, des éleveurs autochtones d’Afrique du sud, du Kenya, de Namibie, du Niger et des météorologues, des ministres ainsi que des représentants d’organisations internationales. Il en ressort une déclaration dite de Ndjaména, qui acte l’urgence d’impliquer les couches vulnérables dans l’élaboration des politiques d’atténuation du changement climatique. L’utilisation d’approches participatives et d’outils de représentation de l’espace utilisables à l’échelle communautaire est recommandée.
Brousse de tous les dangers, carte de tous les espoirs.
Juillet – août 2012. L’atelier de Baïbokoum sur la cartographie participative en trois dimensions, avec comme thématique la prévention et la gestion des conflits agriculteurs et éleveurs, matérialise la recommandation de Ndjaména. La combinaison des savoirs des communautés autochtones et les compétences des facilitateurs expérimentés à aboutie à la réalisation d’une maquette en trois dimensions représentant en détail une superficie de 720 km2 à l’échelle de 1 : 10, 000.
Gouvernance climatique: Une question de survie pour les éleveurs nomades.
Un an après que devient la maquette, fruit de ce dialogue multi acteurs ? Le troisième documentaire (Le Paysan, Le Décideur, Le Chercheur Et La Cartographie Participative En Trois Dimensions) répond à cette question. Il raconte le voyage qu’entreprend Hindou Oumaraou Ibrahim à Baïbokoum. Sur place, elle découvre des éleveurs, des autorités à cran. Ils voudraient vulgariser la maquette auprès des agriculteurs, de la chefferie traditionnelle et dans les programmes locaux de développement. Mais ils sont démunis techniquement et financièrement. Leur cri du cœur remonte à Ndjaména, porté par l’infatigable avocate de la cause des éleveurs Peul bororos : Hindou Oumarou Ibrahim.
Dans les nombreuses gares routières de Ndjaména, la capitale du Tchad, chaque voyageur, venu de l’intérieur du pays avec son balluchon de soucis, sait où trouver une oreille attentive. Les pas de Aladji Ibrahim le conduisent chez Hindou Oumarou Ibrahim, la coordonnatrice d’AFPAT, une organisation de défense des droits des éleveurs peul bororos. Ainsi commence une histoire d’hommes, d’animaux, d’espace et de droits humains avec au centre un étrange personnage : une maquette en trois dimensions. Cet outil, trônant dans un local administratif à Baïbokoum, à près de 600 km de Ndjaména, se révèle un moyen inattendu pour favoriser le dialogue entre paysans, autorités locales, hommes de science et pouvoirs publics nationaux, tous préoccupés par le changement climatique, la diminution des conflits agriculteurs éleveurs, l’aménagement du territoire, la promotion des droits humains…
Dialogue à trois sur le changement climatique.
Ce documentaire boucle une trilogie de films, réalisés en trois temps.
Novembre 2011 : IPACC et AFPAT co organisent, avec le soutien du Centre de coopération technique et agricole, le CTA, un atelier sur le pastoralisme, la connaissance traditionnelle, la météorologie et l’élaboration de politiques d’adaptation au changement climatique. La gouvernance climatique est au cœur des débats, avec autour de la table, des éleveurs autochtones d’Afrique du sud, du Kenya, de Namibie, du Niger et des météorologues, des ministres ainsi que des représentants d’organisations internationales. Il en ressort une déclaration dite de Ndjaména, qui acte l’urgence d’impliquer les couches vulnérables dans l’élaboration des politiques d’atténuation du changement climatique. L’utilisation d’approches participatives et d’outils de représentation de l’espace utilisables à l’échelle communautaire est recommandée.
Brousse de tous les dangers, carte de tous les espoirs.
Juillet – août 2012. L’atelier de Baïbokoum sur la cartographie participative en trois dimensions, avec comme thématique la prévention et la gestion des conflits agriculteurs et éleveurs, matérialise la recommandation de Ndjaména. La combinaison des savoirs des communautés autochtones et les compétences des facilitateurs expérimentés à aboutie à la réalisation d’une maquette en trois dimensions représentant en détail une superficie de 720 km2 à l’échelle de 1 : 10, 000.
Gouvernance climatique: Une question de survie pour les éleveurs nomades.
Un an après que devient la maquette, fruit de ce dialogue multi acteurs ? Le troisième documentaire (Le Paysan, Le Décideur, Le Chercheur Et La Cartographie Participative En Trois Dimensions) répond à cette question. Il raconte le voyage qu’entreprend Hindou Oumaraou Ibrahim à Baïbokoum. Sur place, elle découvre des éleveurs, des autorités à cran. Ils voudraient vulgariser la maquette auprès des agriculteurs, de la chefferie traditionnelle et dans les programmes locaux de développement. Mais ils sont démunis techniquement et financièrement. Leur cri du cœur remonte à Ndjaména, porté par l’infatigable avocate de la cause des éleveurs Peul bororos : Hindou Oumarou Ibrahim.